Eau : Organisations Internationales et actions mondiales pour la gestion de l’eau

Aujourd’hui, face aux nombreux défis liés à la gestion de l’eau au niveau mondial et européen, de nombreuses organisations internationales ont pris en charge ce dossier et mettent en place des programmes pour améliorer l’accès à l’eau et sa qualité. Dans cet article, on découvrira les objectifs, les programmes et les actions entreprises par ces différentes organisations internationales.

Quels sont les objectifs des organisations internationales pour la gestion de l’eau ?

Depuis les années 80, le monde a été confronté à une croissance sans précédent de sa population et à un appauvrissement considérable des ressources en eau douce. La nécessité urgente d’adopter des mesures globales pour assurer la gestion durable des ressources hydriques est apparue très clairement après le sommet de Rio de 1992 et plus particulièrement lors de la Conférence sur l’Eau et le Développement Durable qui s’est tenue en 1997. Les Nations Unies et l’Union Européenne ont joué un rôle primordial dans la promotion de cette initiative mondiale. Cela s’est traduit par un large éventail de programmes et d’actions destinés à améliorer l’accès à l’eau potable, à favoriser la préservation et le traitement des eaux usées, ainsi qu’à mettre un terme aux tensions existantes entre pays riverains concernant les eaux frontalières. Ainsi, le Forum Mondial de l’Eau (FME) a été crée en 1997 pour promouvoir un développement durable adaptable à chaque situation et faciliter les dialogues entre membres. Conformément aux objectifs initiaux du FME, nombreuses initiatives on vu le jour visant notamment à renforcer les systèmes nationaux régissant la gestion des ressources en eau douce .Dans ce but, fut crée en 1996, la World Water Council (WWC) qui veille à organiser le travail effectué sur le terrain par plusieurs organismes internationaux et organisations non gouvernementales (ONG). Des comités oeuvrent sous son égide pour standardiser et distribuer le savoir sur la gestion des ressources hydriques sur tous les continents. Parallèlement, l’Organisation Internationale de l’Eau (OIEAU), dont Irénée est membre fondateur, oblige à coopérer au-delà des frontières entre les principaux acteurs internationaux du secteur de l’eau et des autorités locales.

Quelle est la contribution européenne aux efforts internationaux?

Par ailleurs, beaucoup d’institutions européennes ont contribué au développement d’une communauté hygiénique internationale. Ensemble, elles forment une ingénierie Hydro-Politique imposant une mission axée sur garantir une gestion durable des ressources en eau douce requise par les résolutions internationales. Ainsi, le Conseil Mondial de l’Eau (CWE) formule stratégies politiques pertinentes et engage forums mondiaux afin d’assurer une complétude économique durable dans le secteur de l’eau. De plus, le Parlement Européen ainsi que la Commission Européenne sont très présents dans l’élaboration des différents programmes et projets visant à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). La France en particulier a été très active avec le bassin Artois-Picardie dont la gestion des eaux est un sujet de grande importance.

Comment ces initiatives peuvent-elles être appliqués sur un plan local ?

En ce qui concerne les initiatives locales mises en place pour gérer au mieux la ressource en eau, chaque nation à sa propre vision et stratégie. Ainsi, les pays européens ont instauré des cadres institutionnels nationales intégrés articulant lois et régulations spécifiques aux initiations liés à l’eau. Cette catégorisation des initiatives nationales comprend entres autres : la mise en place de programmes d’assainissement ; de collaborations intersectorielles ; de systèmes de surveillance et d’alerte sanitaires ; de programmes de conservation des sols et d’aménagement des bassins versants. Les Nations Unies jouent un rôle fondamental pour accompagner cette mise en place des cadres régionaux locaux à travers le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) qui est le principal organe politique, conseiller et opérationnel au niveau politique international. Ainsi, via leur commissions régionales, elles fournissent subsides aux pays membres afin qu’ils puissent s’organiser au niveau local et mettre au point une vision commune bien articulée vis-à-vis par exemple du point de vue technologique ou financier.

Quelles sont les considérables avancée réalisée grâce à cette collaboration entre pays membres?

Cette collaboration internationale offre une importante richesse vis-à-vis des progrès constatés jusqu’à présent dans le domaine, tant au niveau international que local. A titre d’exemple, l’amélioration remarquable de l’accès et de la qualité public à l’eau potable pour la communauté arménienne a considérablement augmentée depuis le début des années 2000. A partir de cela, on constate également que plusieurs relations sociales ont pu se mettre en place sans les inconsidérables tensions existantes entre certain Pays membre du bassin du Méditerranée caractériserivers par leurs usages opposés des eaux frontalières.

Quel avenir pour ce genre d’initiatives au niveau mondial ?

Bien que se cristallisant autour du même objectif, les différentes initiatives internationales démontrent une hétérogénéité de mise en pratique. Ainsi des progrès devront être fait pour harmoniser ces efforts locaux et internationaux afin de faciliter les collaborations entre les différents acteurs impliquer et atteindre plus aisément les Objectifs du Millénaires pour le Développement (OMD). Par ailleurs, il est important de noter que les Organisations Internationales et les Pays membres n’ont pas fixer de stratégie spécifique pour aborder les enjeux liés aux changements climatiques qui influent directement sur nos ressources hydriques. Aujourd’hui, le challenge principal à relever est donc d’adopter des mesures cohérentes vis-à-vis du constructivisme environnemental afin de garantir un renouvèlement générationnel durable à l’accessibilité de l’eau pour tous.